mercredi 3 décembre 2008

BELLOWS, George Wesley




Le 12 ou 19 août 1882, George Wesley Bellows vit le jour à Columbus, Ohio aux États-Unis. Encouragé à poursuivre professionnellement ses talents au baseball, il se joint aux équipes de l'Université de l'État de Ohio. L'illustration était déjà partie prenante de sa vie, comme l'en témoigne ses contributions à l'album des finissants et l'emploi d'illustrateur publicitaire pour les magazines au cours de ses études, qu'il conserva à titre contractuel tout au long de sa carrière. Bien qu'il enseignât la peinture au cours de sa vie entière, ce qu'il désirait le plus était peindre. Il devint l'étudiant de Robert Henri de l'école des Arts de New York. Ce fut le début des illustrations de la vie urbaine de New York, se joignant même à un groupe «The eight» qui jurait de ne peindre que la société contemporaine américaine sous toutes ses formes. Bien qu'il ouvrit son studio en 1906, ce n'est qu'en 1908 qu'il se fit remarquer lors d'une exposition d'études urbaines. Exécutées à traits peu définies, ses toiles se faisaient remarquer par leur propos satirique sur les conditions de vie de la masse des travailleurs et de la classe huppée. Ultérieurement, c'est une série de tableau de New York sous la neige qui lui permit de développer son approche particulière de la lumière qui devint sa marque personnelle. Mais sa contribution à l'histoire de l'Art est sans conteste sa série sur la boxe. Inscrites dans des atmosphères sombres, on en retient la luminosité des personnages dans une gestuelle de mouvement dirigé. Des tableaux vivants, où l'on retrouve l'atmosphère des combats. Ses thèmes devinrent plus intimistes plus tard dans sa vie. Il s'adonna à la lithographie et tira des imprimés de ses oeuvres. Il mourut le 8 janvier 1925 à l'âge de 43 ans.

Mon grand-père paternel était un amateur de lutte et de boxe. J'étais très jeune, à peine deux ou trois ans, mais je me rappelle que lorsqu'il y avait un combat à l'aréna de la ville, il devenait fébrile et partageait son anticipation avec enthousiasme. Par la suite, il racontait les meilleurs moments du combat à la galerie, les stratégies, la force des coups, le placement des coups, l'endurance des mecs... Plus tard, il amena mes cousins voir ces matchs. Mais il refusa toujours que j'y vienne parce que j'étais une fille. Bien que je trouve la boxe sauvage et dangereuse, il est difficile de ne pas se laisser emporter par l'adrénaline d'un combat. Le taux de phéromones dans la salle doit y être décuplé!



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