mercredi 3 décembre 2008

BOLDINI, Giovanni




Giovanni Boldini est né à Ferrara en Italie en 1842, le huitième de treize enfants. En 1862-65, il séjourne à Florence où il se joint au rang d'un école opposée aux enseignements stricts et traditionnels de la peinture en faveur d'une approche soutenant l'immédiateté des résultats et la fraîcheur du sujet traité: les Macchiaioli de l'école de Barbizon. Il se lie d'amitié avec Diego Martelli qui devint le grand apôtre de l'impressionnisme français en Italie. Ces influences ont forgé sa destinée. Très tôt, il a démontré un talent en tant que portraitiste. Bien qu'il dessine des murales, des paysages, gravures à l'eau-forte, imprime et produit des pastels, le portrait est sa forte. En 1869, au cours d'un voyage à Londres, il obtient plusieurs commandes qui le garderont occupé dans des aller-retours avec la France. En 1872, il emménage à Paris dans un studio de la Place Pigalle. En 1874, lors d'une exposition aux Salons de Paris, il se fait remarquer et devient le protégé exclusif d'Adolphe Goupil, un négociateur d'art. En 1880, il peint le portrait du peintre John Sargent, son confrère et junior de quatorze ans. Il devient aussi ami d'Edgar Degas à la même époque. En 1885, il emménage dans le studio que Sargent lui cède à Paris et devint rapidement l'artiste chouchou de la haute société parisienne pour ses portraits à coups de pinceau fluides silhouettant élégamment les demoiselles à la mode. En fait, Boldini est à la France ce que Sargent est pour l'Angleterre en fait de réputation, et ces deux maîtres sont en correspondance. Boldini est mort à Paris en 1931.

J'ai choisi cette peinture pour l'apparence satinée de la robe et du siège et l'extrême féminité qui se dégage de la posture du sujet. La lumière sur ces surfaces est saisie avec un nombre minime de traits de pinceaux. Et le rose est un prélude du rouge... une invitation à la passion.



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