lundi 8 décembre 2008

VAN GOGH, Vincent

Vincent Van Gogh. Il naît en 1853 à Groot-Zundert, un petit village de la Hollande. Début vingtaine, il travaille pour son oncle qui est associé dans une entreprise de ventes de tableaux d'art sur le marché international, la Goupil & Cie, et voyage à LaHaye, Londres, Paris, lui donnant l'opportunité de voir tous les grands maîtres. Mais peu motivé à la vente, il est éventuellement licencié. En 1876, il revient chez ses parents. Il s'intéresse un temps à la théologie comme son père, mais cela ne le satisfait pas. La famille tente de lui imposer de devenir prédicateur. Au contact de la misère humaine dans une mission évangéliste en 1879, il vit une métamorphose: il désire transformer la condition des plus humbles par la création artistique. En 1880, il entreprend une formation plutôt désordonnée, qu'il a tôt fait d'abandonner pour des recherches plus autodidactes. Rejoignant son frère à Paris, il dessine les grands maîtres, court tous les musées et expositions. Il fait de nombreux croquis et peintures de scènes de la vie paysanne. Rencontre Pissaro, Gauguin et s'inspire d'un nouveau mouvement artistique: le néo-impressionnisme basé sur le pointillisme. En 1888, il se rend à Arles en Provence où tout l'émerveille. Il entre dans une production frénétique jusqu'à l'arrivée de Gauguin à l'automne dont la présence, la rivalité artistique le rend paranoïaque. Il est interné quelques mois plus tard sans avoir droit à ses toiles. C'est en acceptant son transfert à l'hôpital psychiatrique qu'il plongera pleinement dans sa propre folie. Il produira 150 toiles au cours de cette période dont de nombreux chef-d'oeuvre. À sa sortie de l'hôpital, il est confié aux bons soins du Docteur Gachet, collectionneur et ami de nombreux peintres impressionnistes.Il produira 70 tableaux en deux mois! Le 27 juillet 1890, il se suicidera d'un coup de revolver dans le champ qu'il avait peint la veille. Théo, son frère, confident et unique héritier, sombre à son tour dans la folie deux mois après la mort de Vincent. C'est la femme de Théo qui assura le partage des oeuvres de Vincent au public.

Les Tournesols. À mes dix-huit ans, qui furent pour moi, synonyme de retirer les chaînes invisibles qui m'avaient gardé prisonnière au sein de ma propre famille, un ami m'a remis une grande reproduction des tournesols de Vincent Van Gogh. Ce cadeau précieusement préservé pendant des années sous vitre a longtemps symbolisé la difficile réappropriation de mon identité, et un lien indéniable à l'art. L'année dernière, ce même ami, a dit tout bonnement au milieu d'une conversation que j'avais toujours combattu ma nature artistique. Il ne manque pas de coïncidence entre le fait que je sois beaucoup plus en paix avec moi-même et le monde, et que l'art se soit immiscer une place plus importante dans ma vie. Merci ami.



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