dimanche 7 décembre 2008

ROBINSON, Théodore

Theodore Robinson est né le 3 juillet 1852 et a grandi à Evansville dans le Wisconsin. À la fin des années '60, il étudia l'art réaliste pour quelques temps à Chicago, puis à New York à la National Academy of Design entre 1874 et 1876, et à Paris entre 1876 et 1878 sous Carolus-Duran aux côtés de John Singer Sargent et sous Jean-Léon Gérôme. En 1879, il retourna aux États-Unis où il vécu principalement à New York et Boston, enseignant l'art. Il retourna en France en 1884 où il habita Paris et Barbizon, sous l'influence de cette école. Il fit la rencontre de Monet à Giverny en 1887. Au cours de l'année qui suivit, ils devinrent de grands amis. Loin des couleurs brisées de Monet, Theodore commença à développer sa propre version impressionniste qu'il voulait plus près de la vraie lumière extérieure, plus austère et sobre. Il produisit ses meilleurs tableaux au cours des quatre années suivantes. Entre 1890 et 1891, il passa plusieurs mois en Italie où il produisit d'après photo ses études pour des portraits, peignît maints paysages, et vignettes intimes de la vie à la campagne, à la ferme. De retour aux États-Unis en 1892, il fit découvrir cette école à ses compatriotes par les oeuvres de Monet, les siennes, et par son enseignement. Malheureusement trop tôt, il est décédé à New York le 2 avril 1896 de l'asthme qui l'avait fait souffrir toute sa vie.

Quoique cette robe soit très dépouillée, la pose dramatique de son modèle me fait penser à l'Art Nouveau et à Sarah Bernhardt. J'ai tellement aimé la personnalité délicieusement excentrique de cette tragédienne que, désirant doter ma fille de la qualité d'«initiatrice unique et originale», Sarah figure maintenant parmi tous ses prénoms. Ma fille est ainsi affublée de trois autres qualités personnalisantes tel l'aurait fait une bonne marraine aux pouvoirs magique: Maridza - «une mère passionnée à la main de fer dans un gant de velours», Kim - «caractère équilibré, réfléchi et esthétique comme un jardin japonais», Audrey - «généreuse, sophistiquée, spontanée et élégante comme une reine». Il faut faire attention à ce que l'on souhaite... au risque d'être exaucé! J'ai appris à mes dépens que c'est un mélange... délicieusement subversif!

Aucun commentaire: