dimanche 7 décembre 2008

PHILIPS, C. J.

C.J. Philips est née et a grandi en Californie. Elle a fait ses débuts en peinture alors qu'elle travaillait en tant qu'éditrice et traductrice au National Museum of History à Taipei, Taiwan. Imprégnée des grands maîtres chinois de cette période, elle adopta naturellement les médiums traditionnels chinois de l'encre et des couleurs sur papier et sur la soie. À son retour aux États-Unis en 1985, elle entrepris l'aquarelle pour dessiner des sujets tels du koi, des chevaux, des paysages ce qui maria les genres pour donner un résultat plus contemporain. Sa première exposition eût lieu au Rosicrucian Museum de San Jose en 1990. Depuis, ses travaux ont fait partie de maintes expositions solo et de groupe à travers la Californie et le monde entier. Il y eût une période de huit ans où il lui fût impossible de peindre. Au cours de cette période, elle devint interprète de mandarin, et s'intéressa aux différentes formes que l'on trouve dans la nature sous l'objectif d'un appareil photographique. En 2005, elle reprit le pinceau professionnellement pour s'adonner au style des grands maîtres. Encline à la philosophie bouddhiste et chinoise, son studio séant sur un cimetière, cela a pu influencer son choix de traiter de spiritualité, du monde du rêve, de thèmes d'un autre monde. Sensuelle, ses images semblent nous porter dans une réalité autre, une réalité dans la réalité...

Cette perruche, saisie avec réalisme, en plein vol, de couleurs si vives me ramène... aux perruches de ma tante. Elle a eu ses perruches pendant de longues années. Une verte et une bleue. Qui chantaient jusqu'à ce qu'elle couvre la cage d'un sac de coton pour la nuit. Nerveuses, elles devenaient affolées si on s'en approchait... Quelque chose aussi à propos de leur fertilité qu'il fallait protéger en restant loin de la cage à tous prix. Je devais avoir six ou sept ans. Même si j'approchais affectée avec le plus grand soin, on m'obligeait à rebrousser chemin... Libres, elles n'auraient su survivre longtemps... Je n'en appris que trop peu à leur sujet. Ma mère ne tolérait pas leur piaillement constant...

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