dimanche 7 décembre 2008

OWENS, Joyce

Joyce Owens, originellement de Philadelphie en Pennsylvanie, est peintre de tableaux en deux et trois dimensions, sculpteur d'oeuvres et de masques afro-américains. De descendance afro-américaine, elle grandît dans un patelin où il semblait impossible de pouvoir vivre de son art. Sa personnalité artistique lui vient probablement de sa famille: son oncle prenait des clichés plutôt que travailler et sa mère, une chanteuse d'opéra et de jazz qui, malgré le privilège d'avoir travaillé parmi les plus grands, n'a jamais pu faire mieux que du mi-temps. Mais, elle était seule à vivre cette attirance particulière, ce qui ne l'a pas arrêtée. Bien qu'elle soit bachelière en Beaux-Arts de l'Université Howard de Washington D.C. et détienne une maîtrise en Beaux-Arts de l'Université Yale de New Haven au Connecticut, ce n'est que récemment qu'elle réalisa que l'on devient autonome par le soutien de ses contacts, par le travail collaboratif. Tout au long de sa carrière, elle a toujours soutenu son art par elle-même, en travaillant à titre de curatrice, d'intermédiaire entre artistes et événements, comme enseignante, éditrice, honorable membre de jury, consultante en éducation de l'art, illustratrice, et coordonnatrice graphique pour la télévision. Son curriculum est une longue liste de citations prestigieuses. Ses travaux ont été rendus public dans les revues, journaux, documentaires et dans des émissions de télévision. Sa carrière ralentît un peu au début de ses années de maternité et reprirent rapidement dès que le temps le lui permit. Ses activités artistiques sont maintenant concentrées à Chicago. Elle enseigne depuis 1996 le dessin, la peinture et l'histoire de l'art et est curatrice du programme des galeries d'art de la Chicago State University.

Les meilleurs amis du monde, endimanchés, par un chaude nuit d'été, chacun portant des signes, quoique discrets, de leur héritage. J'ai vécu à Miami et ai fréquenté une école secondaire dont la population était composée à 80% de jeunes africains-américains. Dans cette toile, je retrouve cette valeur de fierté de soi - décorative et religieuse, de camaraderie, qui subsistait, malgré la détérioration des quartiers pauvres décimés par les guerres de gang, la ségrégation noir-espagnols et blanc-noirs, la prostitution et la drogue. Et si jamais, il arrivait que de la musique surgissent... inmanquablement, les corps se mettaient à bouger, lascivment sans aucune fausse modestie...

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