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Beate Sandor est née en Hongrie en 1964 et vit depuis 1987 à Vienne en Autriche. Elle a étudié à la High School of Fine and Applied Arts de Budapest et à l'Austrian Academy of Applied Arts de Vienne en photographie et peinture. En photographie, elle se concentre sur le monde de la musique jazz. Dans sa peinture, elle est en quête de motifs présentant des variations de cercles inter-connectés. Le cercle est le concept de base de ses travaux depuis 1996. Il prend source en Platon et son concept de l'homme en tant que moitié parfaite de la femme. Ses étapes de travail du début à la fin sont nombreuses et complexes, division mathématiques et superpositions de formes et de couleurs.Cette toile en particulier donne l'impression d'un homme qui sort du tableau avec un feu froid aux trousses. Cela me rappelle les dessins animés de la linéa d'Osvaldo Cavandoli qui paraissaient entre deux émissions quand j'étais jeune. Ce dessin animé m'impressionnait à cause de la relation du personnage au dessinateur et sa frustration devant la paresse ou les intentions de l'auteur de le négliger ou de l'anéantir. Ce rapport surréel plaçait l'oeuvre maîtresse ou partenaire de l'auteur. Ce même rapport, je l'ai retrouvé dans les bandes dessinées de Philémon de Fred. Je poussai mes excursions bédéennes par la suite dans Hara-Kiri et l'hebdo Charlie dont je raffolais ado. Références subversives s'il en est.
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