dimanche 7 décembre 2008

PIVET, Pierre

Pierre Pivet est un normandien nomade qui a vu le jour en 1948. Sa famille emménagea à Paris alors qu'il avait cinq ans. Il commença à dessiner et à peindre autour de ses douze ans. La ville l'a certes inspiré lors de ses maintes visites aux expositions de galeries d'art et musées. Les peintres hollandais et espagnols, tels Rembrandt et Vélasquez, l'impressionnèrent particulièrement. À vingt-quatre ans, il se déplaça aux États-Unis et visita le Mexique et le Guatemala. L'année suivante, il revint étudier à l'Académie Port-Royal. Il put, en cours de formation en 1975, se rendre au Maroc. À la fin de sa formation il reçut un prix et pu exposer à la fois en France et aux États-Unis. Son art évolua pour une période sous l'influence de Bonnard et Matisse, puis plutôt vers le cubisme donnant à l'observateur une multiplicité de points de vue à partir d'une vue déformée. En 1983, il s'établit à Montréal, Québec, Canada pour y percer dans les galeries canadiennes. On peut trouver ses oeuvres en Europe, aux États-Unis et au Canada.

Au printemps et à l'automne, le vol des oies est un signe indéniable du changement de saison, l'approche de l'été ou de l'hiver nous est annoncé par leur formation orchestrée et leur criaillements distinctifs: changement de tête à tour de rôle pour ménager l'énergie des meneurs; rapatriement des égarés ou des plus faibles et des inexpérimentés; traversée sud-nord-sud de points d'eau en points d'eau en quête de soutenance et de repos. Et il y a le sort moins enviable de leur rassemblement qui les rend proies faciles pour les chasseurs, des laissés pour compte qui ne passeront pas l'hiver. Mais d'ouïr leurs cris, me remplit toujours de joie et me touche profondément, car le début de quelque chose marque toujours la fin de quelque chose.

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