dimanche 7 décembre 2008

RASPINI, Danielle

Danielle Raspini est entrée en formation classique aux Beaux-Arts en 1965. Trois ans plus tard, elle s'est orienté dans le textile et la mode. Elle a toujours produit sa sustenance par son dessin et sa peinture. Elle a d'abord dû surmonter le conditionnement de sa formation pour trouver sa signature et se prêter au marché... À sa grande surprise, elle est revenu à un traitement plus académique, particulièrement ces dernières années, avec sa série sur les Arlésiennes, parce que c'était la meilleure manière de mettre en valeur l'élégance de leurs vêtements. Ses portraits sont bien actuels et contemporains, tant dans la composition, la technique, la lumière que dans le propos. Les Arlésiennes n'est pas une série-souvenir relative au port du vêtement traditionnel d'antan... mais bien l'expression d'une mode actuelle qui survit dans près d'une soixantaine de villes et villages de la France. Ces vêtements sont portés régulièrement dans les grands moments de la vie, de commémorations publiques ou privées, d'événements festifs... Le port de vêtements traditionnels, tel la robe et le châle des Arlésiennes, le sari en Indes ou le kimono au Japon, est le signe extérieur de règles sociales bien codifiées. Leur usage tend à disparaître, en désuétude. Ses travaux, dans l'aval de la chronique, dépasse la simple illustration de mode: colorés, lumineux et équilibrés. Très attrayants.

J'ai toujours pensé que je suis née à la mauvaise époque. Pour mes jeux d'enfant, ma mère m'avait donné la crinoline et le jupon de cerceaux de sa robe de mariée. Je les ai portés par-dessus ma camisole et mes sous-vêtements tous les jours de l'été de mes neuf ans, sauf les jours de pluie. Ainsi attriquée, avec le serre-tête en plume d'oie, je servais le thé, un pique-nique dans l'herbe avec mes poupées...

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