samedi 6 décembre 2008

MINH, Le Thanh

Le Thanh Minh était déjà intéressé à la peinture, enfant. Après trois années préparatoires à l'école des Beaux-Arts de Hanoï, il gradua de cinq ans d'études dans une institution prestigieuse de Moscou. Il a connu des expositions solo et de groupe à Paris (1983), Berlin (1984), St-Petersburg (1987) et Moscou (1993). Ses travaux ont été vendus dans plus d'une douzaine de pays de la Pologne au Pérou, de la France à la Suède à l'Autriche, l'Allemagne et la Turquie. Ses toiles furent, bien sûr, vendues dans les contrées avoisinantes du Vietnam: en Corée, au Japon, Singapour et Hong Kong. Groupes de femmes en habits traditionnels, fleurs fluides à la manière qu'enseignaient les grands maîtres des années '20 et '30 à l'École des Beaux-Arts d'Indochine, des nus aussi, surtout des femmes se baignant ou se lavant, représentant un désir de se purifier. Il n'aime pas glorifié la beauté des femmes, mais que la beauté de la femme s'incorpore à la beauté des lieux. Il aime aussi incorporer un dialogue entre le monde spirituel et matériel, le thème du bouddhisme est fortement apparent. Il y a de grands espaces dans ses tableaux et des détails finement rendus. Il rêve de faire son nouveau défi de venir peindre la spiritualité en Amérique, où de mieux qu'un milieu absolument matérialiste?

Mes lectures de la pensée bouddhiste ont participé et accompagné les périodes de transformations de mes valeurs profondes. À défaut d'un jardin assez grand et de la discipline qui favorise la méditation, mon espace intérieur a été entretenu par des principes qui trouvent écho et répercussion dans la vie courante. Parfois, avancer est le seul remède.

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