vendredi 5 décembre 2008

FREEMAN, Leonard

Leonard Freeman considère que le grand art parle au coeur des gens. À 31 ans, après une nuit typique de drogue et d'alcool, il a eu une épiphanie: il n'avait pas de plan de vie, pas de but, aucun sens de direction pour le mener au succès et au bonheur. Une suite d'évènements miraculeux le mena à une église locale, où il confia sa destinée au Seigneur Jésus Christ. Au fur et à mesure que les scénarios auto-destructeurs cessèrent de faire des ravages dans sa vie, resurgit en lui un désir intense de retrouvailles avec ses premières amours: le dessin et la peinture. Et c'est ainsi qu'il débuta sa carrière d'artiste. Les premières seize années, il fut illustrateur pigiste pour des agences de publicité à travers le pays. En tant que maître aérographe, il était engagé pour améliorer les illustrations techniques et de produits afin de les rendre plus désirables aux yeux du public. Ultimement en 1998, il troqué le airbrush pour les pinceaux traditionnels et se réorienter vers les beaux-arts qui lui apportent une plus grande liberté d'expression et une grande source de satisfaction.

La question de l'égalité raciale aux États-Unis n'est pas seulement problématique pour les différences d'opinions à ce sujet. Mais les représentations internes d'inégalités sont difficilement à déloger pour les uns comme pour les autres. Cette toile résonne d'auto-affirmation. Espoir pour une ère obamienne.

1 commentaire:

government a dit…

Leonard Freeman's oeuvres make me think every time. I ask myself, if it is possible to be such a talented person, and I see that the answer is yes, and Leonardo Freeman is a truly confirmation of these thoughts. Great post, thanks for sharing!