lundi 8 décembre 2008

WISE, Marie

Mary Wise a toujours su qu'elle était artiste. Sa mère lui a appris très tôt à peindre. Adolescente, elle traînait partout ses pinceaux et ses crayons. Bien qu'elle se considère autodidacte, elle a joui d'un enseignement formel en art. Elle a avidement suivi les cours de peinture sur video de Daniel Green. Puis, en 1976, elle fit son entrée à la Montana State University pour un baccalauréat en Beaux-Arts avec majeur en peinture. Plus tard, elle étudia la gravure à l'Université Gonzaga. Elle n'a jamais cessé ses lectures sur les techniques des grands maîtres et d'autres artistes. Elle admire beaucoup et s'inspire de peintres tels Georgia O'Keeffe, Gustav Klimt, Claude Monet et Vincent van Gogh. Comme sa famille avait déménagé souvent au cours de son enfance, elle s'est promis de ne plus bouger au moment de son mariage à Allen Wise qui partage son intérêt pour la peinture, l'art et l'histoire de l'art. Ils se sont installés à Kalama dans l'État de Washington où ils vivent toujours. Ces années furent principalement dédiées à ses enfants. Jusqu'en 2006, elle fit quelques explorations avec les médiums de l'aquarelle, des crayons de couleurs et du pastel sur papier. C'est après ce hiatus de vingt ans, qu'elle se replongea avec joie dans la peinture de manière plus sérieuse. Elle reprit des cours techniques auprès de Pamela Green de Lake Oswegon en Oregon en 2006. Suivi de deux années d'ateliers au Hipbone Studio , une auprès de Gage Mace et l'autre en atelier de modèle vivant. afin de se spécialiser en peinture figurative. Elle nourrit l'espoir de rejoindre les grands circuits. Il y a peu d'opportunités à Kalama, mais elle figure partout où elle peut: les commerces, les banques, les restaurants, les boutiques de cadeaux. Au cours des années, plusieurs de ses oeuvres ont été acquises par la famille, les voisins, les gens de sa communauté et quelques corporations. Entre autres, elle a attiré beaucoup l'attention avec sa série sur les éoliennes. Mary produit aussi des paysages, des portraits, des natures mortes, des fleurs, des scènes portuaires.

La première voiture de mon père fut d'un modèle semblable, mais bleu poudre. Ce fut la première d'une ribambelle de grandes ritulantes spectaculaires. Tous ces modèles ont flatté son ego, au même titre que les robes pour ma mère. Ne désirant pas abandonner son portefeuille à sa coquetterie, il a toujours choisi des modèles seconde main, pour une fraction de la valeur du clef-en-main chez les concessionnaires. Il se plaignait que ma mère ne sache faire de même! Il a toujours mis de l'emphase sur la planification intelligente. Hormis les allées-retour au boulot, ce sont lors des excursions du dimanche que ses voitures ont roulé le plus souvent. Dû à l'âge, à un problème congénital aux yeux qui s'est détérioré gravement ces dernières années, il s'apprête à redevenir un strict passager. Une étape de plus pour le rendre à la poussière. Deux grandes fins difficile à dissocier. Difficile.

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