dimanche 7 décembre 2008

POPAL, Sobhan

Sobhan Popal est né en 1969 à Kaboul en Afghanistan. Il commença à crayonner à cinq ans et à neuf ans, le dessin lui devint nécessaire. Après quelques explorations autodidactes en peinture, un parent éloigné veilla à lui enseigner de nouvelles techniques dont l'aquarelle. Il remporta un premier prix pour sa peinture à quatorze ans et ceci l'encouragea à poursuivre son rêve. En 1985, il travailla comme portraitiste à l'Institut Facunda au Pakistan. Au cours de l'année suivante, il produit des affiches publicitaires. L'International Rescue Committee, un organisme caritatif américain, lui offrit l'opportunité d'illustrer des livres et calendriers. Ceci le conduit à s'établir à Montréal en 1987, où de 1991 à 1995, il fréquenta le College Champlain de Saint-Lambert afin d'y étudier le croquis et le dessin technique. Ainsi, il put s'inscrire en arts graphiques de l'Institut Demers démontrant ainsi la ténacité de son engagement. On peut trouver ses oeuvres dans des galeries internationales. Il considère son style classique moderne.

Une touche réaliste, un espace immense, beaucoup de présence devinée dans la demi-obscurité et beaucoup de détails là où la lumière surgit éclatante. Ici, les contrastes sont grands. Cette composition qui mets en présence une plante exotique, un tapis tissé à la main aux couleurs riches, des fruits et un vase fleuri me rappelle la première toile hyperréaliste qui a attiré vivement mon attention dans un magazine d'art, il y a plus de vingt ans. Ces éléments apparemment disparates, placés là en présence dans un agencement signifiant à celui qui regarde et détaille le tout sur une toile ont agrippés mon attention pour ne plus jamais la laisser échapper. L'agencement d'objets, tant que les objets eux-mêmes ont leur importance. Aucune toile n'éveille le même agencement de sentiments qu'une autre. Ici, la discrétion est beaucoup plus grande que ce qui est mis en lumière, à vue. L'auteur a-t-il été témoin de choses indicibles? Ou le mystère est-il la qualité simplement mise en valeur ici?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La technique classique digne des grands maîtres ! Bravo Popal !