dimanche 7 décembre 2008

SPARACCIO, John Eric

John Eric Sparaccio se considère peintre, auteur, motivateur-conférencier et sculpteur autodidacte bien qu'il ait fréquenté le Samuel S. Fleisher Art Memorial à Philadelphie et le Art Students League de New York. Après de dures années de désillusion et d'abus, la spiritualité a finalement primé dans la vie de cet artiste et l'a aidé à changer radicalement après maintes vaines tentatives. Dans son art, il se tourne vers l'immatériel et l'impalpable. Impressionniste, il est à la recherche de l'invisible, de l'énergie caractéristique de la vie. Il en a fait une technique qu'il enseigne. Le tableau figuratif ci-dessous date de 1974 et ne correspond pas du tout au style de ses oeuvres récentes qui sont plus près de l'écriture automatique.

Cette toile révèle pour moi un état très particulier de l'atmosphère: tout est calme dans l'oeil du cyclone. Pas de bruit, pas de vent. Le ciel semble ouvert et lumineux, mais est en fait encapsulé dans une coupole de nuages. L'orage gronde ailleurs... pour l'instant. On semble à la tombée de la nuit, mais nous sommes en plein jour. Ce sera un cataclysme épouvantable et soudain, mais pour l'instant rien ne bouge. Rien n'ose. La nature se tient à l'abri. La majesté de la nature et la fragilité de la vie se ressentent sous ces nuages. J'ai fait cette expérience quand j'étais jeune, de me trouver dans un champ quand le ciel s'est amoncelé au-dessu de ma tête sournoisement... de percevoir les oiseaux et les grillons se tairent soudainement. Et, bien qu'enfant, sentir une terreur me gagner, un sentiment surnaturel, une connaissance d'un danger approchant. Courir, courir, sans m'arrêter jusque chez moi, et être fouettée par les premières gouttes drues d'une pluie froide venue de nulle part - colère du ciel à mes trousses grondant et flashant - désirant retrouver ma mère pour me serrer contre elle, fondre en elle pour rendre l'expérience plus tolérable, afin de me rassurer que je la survivrai.

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