Ce tableau est générique pour une journée en mer n'importe où avec du temps de pluie s'approchant à l'horizon. Sans sujet apparent, ce tableau, rend la sensation d'immensité de la mer, vu de la poupe... car selon le dessin des vagues, le spectateur est sur un bateau qui fait son chemin hors de la photo. Fuit-on la tempête? Ce qui se passe derrière est la vue que je préfère quand je fais de la voile, car à la proue, c'est le nez au vent qui prime. J'ignore pourquoi j'adore ce tableau. La mer probablement. J'ai vu la mer à Miami pour la première fois. Je devais avoir onze ou douze ans. J'avais été au bord de grands lacs, si grands que l'on ne voyait pas l'autre rive. Mais là, l'air salé, un certain magnétisme, et la faune décidément différente que l'on trouve dans l'eau et la perte de vue de tous les côtés... m'avait impressionnée... Lors d'un voyage de trois mois à longer la côte est de la Floride, j'appris à dormir malgré le bruit des vagues, qui au fond est comme un bruit de respiration de la terre. Depuis mon retour, ce bruit me manque.
dimanche 7 décembre 2008
RICHTER, Gerhard
Ce tableau est générique pour une journée en mer n'importe où avec du temps de pluie s'approchant à l'horizon. Sans sujet apparent, ce tableau, rend la sensation d'immensité de la mer, vu de la poupe... car selon le dessin des vagues, le spectateur est sur un bateau qui fait son chemin hors de la photo. Fuit-on la tempête? Ce qui se passe derrière est la vue que je préfère quand je fais de la voile, car à la proue, c'est le nez au vent qui prime. J'ignore pourquoi j'adore ce tableau. La mer probablement. J'ai vu la mer à Miami pour la première fois. Je devais avoir onze ou douze ans. J'avais été au bord de grands lacs, si grands que l'on ne voyait pas l'autre rive. Mais là, l'air salé, un certain magnétisme, et la faune décidément différente que l'on trouve dans l'eau et la perte de vue de tous les côtés... m'avait impressionnée... Lors d'un voyage de trois mois à longer la côte est de la Floride, j'appris à dormir malgré le bruit des vagues, qui au fond est comme un bruit de respiration de la terre. Depuis mon retour, ce bruit me manque.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire