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Né le 18 février 1974, Cyril Leysin a trouvé difficile son apprentissage artistique. Son processus de création peut encore lui demander beaucoup de temps, en terme de mois et d'années, beaucoup d'efforts. Il cherche à saisir des moments, des ambiances, furtives, de l'ordre du rêve. Il cherche à saisir ce qui est, invisible, même lorsqu'on est en sa présence. Métaphore du réel, poésie visuelle, ses oeuvres passe du figuratif au pictural en conservant le mouvement prometteur de quelque chose...Réservé aux hommes, le Sumo est un sport empreint de dignité, de respect et de valeurs traditionnelles préservées jusqu'à ce jour. Le kiyome no shio est un des trois rituels que les lutteurs suivent avant un combat. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le dohyō, la zone de combat délimitée par un cercle de 4,55 mètres de diamètre. Cela est supposé les protéger contre les blessures. Seuls, les maku-uchi, juryo et maku-shita rikishi ont le privilège du kiyome no shio. Mon grand-père a voyagé au Japon quand j'étais jeune. Cela m'avait rendue encline à lire sur le pays et leurs moeurs, le sumo avait retenu mon attention - l'équivalent de la lutte d'ici - dont mon grand-père et mes cousins étaient friands. Mais à son retour, mon grand-père s'est plutôt extasié du sake et du charme révérencieux des Geishas.
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