lundi 8 décembre 2008

VON MENZEL, Adolph

Adolph Von Menzel est né le 8 décembre 1815 à Breslau (Wroclaw) en Allemagne. Son père était instituteur et fondît un journal lithographique. Adolph y travailla à partir de ses quatorze ans. La famille emménagea à Berlin en 1830 et la responsabilité de la famille lui incomba suite au décès subit de son père. En 1833-34, il fréquenta la Royal Academy of Art. Son succès d'artiste lui est venu suite à une commande d'une série de lithographies sur Künstlers Erdenwallen (Artiste de la terre Wallonne) de Goethe. Lorsqu'il rejoignit les rangs de la Younger Artists' Association, son médium était devenu l'huile et quatre ans plus tard, il pu joindre la Elder's Artists'Association. L'année suivante, il reçut une commande pour une toile figurant Frédéric Le Grand. Ceci l'engagea dans un cycle sur la vie et les accomplissements du grand homme sous forme d'illustrations et de toiles qui s'étendit jusqu'à la fin de sa vie. En 1853, il devint professeur à la Royal Academy of Art Academy. Il connût les honneurs dans son pays et ailleurs au cours de sa vie: Croix de la Légion d'honneur, doctorat de l'Université de Berlin, citoyen honoraire de Breslau, de Berlin, membre honoraire de la St Petersburg, la Paris Academy, la London Academy et décoré Chevalier de l'Ordre noir. La première rétrospective sur son oeuvre eût lieu en 1884. Il mourût à Berlin le 9 février 1905.

Portes ouvertes sur le jardin où on trouvait toujours des plantes en fleurs, rideaux au vent, soleil d'après-midi, petit confort de vieille bourgeoisie. Il y a déjà quelques années de cela, je me rendais régulièrement à la maison de campagne d'un ami. Cette ambiance paisible et dénudée y régnait. Mon ami dédiait son temps à la restauration à l'époque victorienne de sa demeure... à son rythme et aux rythmes de jazz et de blues. Il investissait un temps précieux à peaufiner des détails sans s'en faire qu'il y ait peu de meubles dans la maison. Le strict nécessaire possédait encore le marquage dérisoire de son coût à quelque encan ou brocanteur. Les plus belles journées, on les passait au soleil à laver la voiture sur le parterre tout en regardant les courses automobiles à la télé qui seyait confortablement à l'ombre sur le perron, ou bien, nous nous asseyons entre le poirier et le jardin de tomates derrière la maison à lire ou regarder les vaches dans le champ voisin. L'air circulait constamment et épurait nos idées. Les samedi soirs comptaient un repas à déguster entre amis, des rires et des échanges intellectuels qui faisaient de ce lieu un second chez soi pour chacun. La simple beauté du temps qui passe, de chaque chose, y était extraordinairement riche et sécurisant...

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