samedi 6 décembre 2008

MARGALULU, Andrew WANAMBI

Andrew Wanambi Margalulu est né en 1959 dans les terres aboriginales de l'Australie, il habite Ramingining dans le Central Arnhemland d'Australie. Les travaux de Margululu dépeignent l'histoire des voyages des soeurs Wagilag, un mythe aboriginal de la création; Yarrpany (Dhuwa le miel de moitié); le poisson-chat; le poisson de brème; Mewal l'esprit de miel; le serpent de mer; et l'eau des Goannas. Il dépeint aussi les esprits qui chassent le miel et le pays qu'ils ont formés sur leur chemin. Au cours des années '60, Millingimbi a été une des communautés aborigènes les plus actives de l'Australie en peinture traditionnelle. Andrew Margalulu, artiste de Ramingining, danseur et créateur de chanson, a été choisi comme tuteur traditionnel pour de futurs graveurs. Maître de l'art de peindre sur l'écorce, il désire avant tout préserver sa culture par le biais de ses oeuvres. C'est ainsi qu'en 1998, sous les bons auspices de Théo Tremblay, il a altéré ses dessins pour s'adapter au nouveau médium de la gravure et a produit d'extraordinaires oeuvres contemporaines.

Le chasseur de tortue. Voyez-vous l'aura autour de l'homme et de l'animal? Pour les aborigènes, les hommes existent parce que des esprits surnaturels et immatériels du temps du rêve, ancêtres et créateurs du monde naturel et de toute forme de vie, ont laissés et laissent leur énergie spirituelle partout où ils passent. Les preuves évidentes de cela existent tels un arbre, une colline, là où leurs actions ont atteint leur paroxysme. Ces sites sont considérés sacrés. Chaque personne, animal ou plante possèdent deux âmes: l'une mortelle qui retourne au néant à la mort, alors que l'autre, immortelle, retourne à sa forme ancestrale. Les totems, où un arbre, une chenille, un poisson, un oiseau, un serpent sont représentés, parlent du lien entre l'homme et son esprit. Ici, deux entités ancestrales, l'homme et la tortue, interagissent en quête de part et d'autre d'une bonne action.

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