J'aime les jeux de lumière sur les draps. Enfant, quand la voisine mettait son linge sur la corde par journée de vent, mes amies et moi se faisions des jeux d'ombres chinoises. Mais aussi, avec les vieux draps de ma mère, je me faisais des cabanes... et quand le soleil plombait, ce sont les grands bras de l'arbre du voisin qui dansaient sur le coton. Comme la chaleur y était moins étouffante et le bruit de la rue amorti, j'y passais des heures couchée sur l'herbe fraîche à imaginer la pièce de théâtre qui s'y jouait. Pourquoi ces souvenirs estivaux à la vue d'une toile en noir et blanc où sied de l'argenterie?... C'est le jour au bas qui les ont ravivés... la lumière du jour, la chaleur du plancher de bois, pressentant la mise en scène austère... Clin d'oeil à mes joies d'enfant! Mais pour l'artiste, la preuve que l'imperfection peut être dépeinte avec perfection!
vendredi 5 décembre 2008
HOLLINGSWORTH, James Neil
J'aime les jeux de lumière sur les draps. Enfant, quand la voisine mettait son linge sur la corde par journée de vent, mes amies et moi se faisions des jeux d'ombres chinoises. Mais aussi, avec les vieux draps de ma mère, je me faisais des cabanes... et quand le soleil plombait, ce sont les grands bras de l'arbre du voisin qui dansaient sur le coton. Comme la chaleur y était moins étouffante et le bruit de la rue amorti, j'y passais des heures couchée sur l'herbe fraîche à imaginer la pièce de théâtre qui s'y jouait. Pourquoi ces souvenirs estivaux à la vue d'une toile en noir et blanc où sied de l'argenterie?... C'est le jour au bas qui les ont ravivés... la lumière du jour, la chaleur du plancher de bois, pressentant la mise en scène austère... Clin d'oeil à mes joies d'enfant! Mais pour l'artiste, la preuve que l'imperfection peut être dépeinte avec perfection!
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